Dernière mise à jour le 30/01/2015 à 11:15
Parlementaires, chercheurs et professionnels ont
débattu de la mise à niveau du secteur immobilier au Maroc, jeudi à
Rabat. Ils ont appelé à la mise en place d’une politique urbaine globale
et évoqué les difficultés que connaît le secteur de l’habitat.
Les participants à une journée d’étude sur « l’évaluation de la décennie de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville » ont affirmé, jeudi à Rabat, que la mise à niveau du secteur de l’immobilier et de l’habitat nécessite la mise en oeuvre d’une politique urbaine basée sur une vision globale, à même de suivre l’essor que connait le secteur.
Cette rencontre a été organisée par le groupe fédéral de l’unité et de la démocratie à la Chambre des conseillers. Parlementaires, spécialistes et chercheurs ont souligné à cette occasion l’importance du secteur de l’immobilier et de l’habitat, au vu de sa relation avec les grands chantiers réalisés par le Maroc aux niveaux communal, régional et provincial.
A cette occasion, le ministère de l’Habitat et de la politique de ville a présenté le bilan 2004-2014 du secteur de l’habitat, notant que les différents projets engagés en cette période avaient pour objectifs la réduction du déficit en logements à travers la diversification de l’offre, l’accélération du rythme des programmes d’éradication de l’habitat insalubre et l’activation de la politique de la ville.
Pour le logement destiné aux classes moyennes, 35 conventions ont été signées dans ce domaine, a-t-elle affirmé, précisant que 14.700 unités ont été construites, de même que 133 coopératives ont été créées.
Pour ce qui est de l’intervention dans les quartiers sous-équipés, il a été procédé au lancement de 498 programmes au profit de 1.404.174 familles, réparties sur l’ensemble du territoire national, a-t-elle poursuivi. Amina Bouktab a aussi fait état du financement par le Fonds de solidarité pour l’habitat et l’intégration urbaine (FSHIU) et le budget général de l’Etat de 961 projets pour un coût global de 30,4 milliards de dirhams.
Il a relevé que d’autres dysfonctionnements sont intrinsèquement liés
à l’environnement, la protection des espaces verts et la difficulté de
lutter contre les bidonvilles.
Les intervenants ont également discuté de plusieurs thématiques inhérentes à l’évaluation de l’évolution du secteur de l’habitat au cours de la dernière décennie, les problématiques de l’urbanisme et du développement spatial, la mise en oeuvre des recommandations du plan national d’aménagement du territoire, entre autres sujets.
aufait avec MAP
Les participants à une journée d’étude sur « l’évaluation de la décennie de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville » ont affirmé, jeudi à Rabat, que la mise à niveau du secteur de l’immobilier et de l’habitat nécessite la mise en oeuvre d’une politique urbaine basée sur une vision globale, à même de suivre l’essor que connait le secteur.
Cette rencontre a été organisée par le groupe fédéral de l’unité et de la démocratie à la Chambre des conseillers. Parlementaires, spécialistes et chercheurs ont souligné à cette occasion l’importance du secteur de l’immobilier et de l’habitat, au vu de sa relation avec les grands chantiers réalisés par le Maroc aux niveaux communal, régional et provincial.
A cette occasion, le ministère de l’Habitat et de la politique de ville a présenté le bilan 2004-2014 du secteur de l’habitat, notant que les différents projets engagés en cette période avaient pour objectifs la réduction du déficit en logements à travers la diversification de l’offre, l’accélération du rythme des programmes d’éradication de l’habitat insalubre et l’activation de la politique de la ville.
Réduction du déficit en logements
Dans un exposé, l’inspectrice générale du ministère, Amina Bouktab, a relevé que le déficit en logement a été réduit de 47%, grâce à la réalisation de 132.000 unités de logement social et la mise en chantier de plus de 50.000 unités.Pour le logement destiné aux classes moyennes, 35 conventions ont été signées dans ce domaine, a-t-elle affirmé, précisant que 14.700 unités ont été construites, de même que 133 coopératives ont été créées.
Pour ce qui est de l’intervention dans les quartiers sous-équipés, il a été procédé au lancement de 498 programmes au profit de 1.404.174 familles, réparties sur l’ensemble du territoire national, a-t-elle poursuivi. Amina Bouktab a aussi fait état du financement par le Fonds de solidarité pour l’habitat et l’intégration urbaine (FSHIU) et le budget général de l’Etat de 961 projets pour un coût global de 30,4 milliards de dirhams.
Un arsenal juridique à revoir
De son côté, Abderrahim Rammah, membre du groupe fédéral de l’unité et de la démocratie, a relevé que cette réunion vise à cerner les déséquilibres que connait le secteur de l’urbanisme et de l’habitat et de proposer des solutions appropriées, au regard de l’importance de ce secteur stratégique.Nous avons besoin de nous arrêter sur l’arsenal juridique régissant l’immobilier en vue d’opérer les amendements qui s’imposent et adapter ses textes à la conjoncture actuelle.
Abderrahim Rammah, membre du groupe fédéral de l’unité et de la démocratie.
Les intervenants ont également discuté de plusieurs thématiques inhérentes à l’évaluation de l’évolution du secteur de l’habitat au cours de la dernière décennie, les problématiques de l’urbanisme et du développement spatial, la mise en oeuvre des recommandations du plan national d’aménagement du territoire, entre autres sujets.
aufait avec MAP
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